Paysage ultrasensible
Vernissage / Opening 11.09.2025 17h
L’exposition Paysage ultrasensible réunit un ensemble de photographies d’Émilia Stéfani-Law tirées de la série Rivages, datant de 2023 et 2024, ainsi qu’une vidéo d’Anatole Mélot réalisée en 2024 et intitulée Coal Mining. Elle interroge la représentation du paysage à travers le regard de deux artistes visuels issus de générations différentes. L’exposition est accompagnée par la parution du livre Rivages d’Émilia Stéfani-Law, accompagnée d’un texte de l’écrivain et dramaturge Jean-Christophe Bailly.
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EN
It is primarily through its visual dimension that we approach the landscape. And yet, whatever its components, it also engages all our other senses. When we begin to consider it through the lens of these other senses, the landscape becomes more intimate—more akin to us. While learning to calibrate distance is certainly essential, we must not hesitate to think of our relationship to the landscape as one of listening and touch. Whether natural, rural, or urban, the landscape is constantly shifting beneath our feet and before our eyes—always singular, complex, and sensitive—ultrasensitive. Jean-Christophe Bailly
Conférence 16.10 18h30
à l’ARBA
Tout près, à la surface du monde.
Né en 1960 à Montréal, Alain Paiement a étudié les arts visuels à l’Université du Québec à Montréal, à l’ENSAV/La Cambre de Bruxelles et à l’Université de Paris.
Entre 1989 et 2020, il a enseigné dans trois universités à Montréal ainsi qu’à l’université d’Ottawa. À partir de 2005, en tant que professeur à l’UQAM, il a été responsable de la section photo et fut impliqué dans les cycles supérieurs.
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Ses œuvres ont été vues lors de nombreuses expositions nationales et internationales depuis les années 1980. Plus récemment, il a présenté l’exposition Cosmic Blues, en 2023 à la galerie Hugues Charbonneau à Montréal. Il a fait partie des expositions Vues de l’intérieur au Musée des beaux-arts de Montréal (2022), Globalscape/Rethinking Collectivity dans le cadre de la triennale de Guangzhou (2021) et There All is Order and Beauty à Argos Centre for art and media (Bruxelles, 2019). Le Musée d’art contemporain de Montréal a présenté son projet Bleu de bleu à l’automne 2019.
Il a réalisé plusieurs œuvres intégrées dans des architectures publiques, dont Ondes croisées, dans le pavillon des sciences de l’Université de Montréal (2020) et Modèles analogues, dans le pavillon de Design de l’École de Technologie Supérieure de Montréal (2025).
Ses recherches s’intéressent aux relations entre des structures ordonnées et des phénomènes chaotiques, à diverses échelles, du micro au macro. Elles sont pluridisciplinaires, basées sur des méthodes influencées par les sciences géographiques. Les sujets qui intéressent l’artiste sont variés : géographie des flux et des territoires conquis sur la mer; architectures de connaissance, de commerce ou de pouvoir; tessellations inspirées de la génétique, ornementations provenant de multiples cultures; débordements innombrables d’objets, de foules et d’êtres vivants.
Les configurations connues des sujets abordés sont repensées par des procédés de déconstruction-reconstruction qui produisent des vues improbables des réalités représentées. Ce processus a pour effet d’interroger la construction de notre relation au monde.
En somme, depuis 40 ans, le mapping a été un leitmotiv dans la démarche de l’artiste.
Actuellement en résidence à Contretype, Alain Paiement reconnecte avec la ville où il a vécu un peu plus de sept années, par intermittence, dans les années 80 et 90. Les enjeux écologiques, historiques, sociaux et politiques qui l'ont toujours passionné sont encore aujourd'hui au cœur de son approche. Maintenant à Bruxelles, dans la ville où s’est forgée son identité artistique, l’artiste embrasse la complexité multiculturelle de la ville dans un processus d’archéologie du présent. Cette démarche est en résonance avec une réflexion sur l’interculturalité vécue à Montréal, mais avec une perspective inédite dans le contexte bruxellois.
MNF 18.10 19h — 1h
Contretype vous présente la performance CREATURES en partenariat avec la Brussels Art Pole.
Contretype explore la photographie contemporaine et ses liens avec l’image en mouvement. Quatre danseur·euses investiront les espaces du musée pour la soirée en incarnant des “Créatures”. À travers la danse et la pole dance, leurs corps deviennent les témoins de leur langage et de leur sensibilité. Des performances immersives prendront vie, floutant les limites entre les murs, les corps et l’imaginaire.
Contretype focuses on contemporary photography and its dialogue with moving images. Four dancers will take over the museum spaces for the night as “Creatures”. Dance and pole dance become tools of communication where their bodies will blur the boundaries between landscapes, architecture, and imagination.
Info et tickets auprès de Museum Night Fever : www.museumnightfever.be